escalade aventure et grandes voies au Verdon

Si le Verdon n’existait pas je

n 'aurais certainement

jamais grimpé...

Introduction:

J 'ai découvert l 'escalade à vingt ans, un peu tard d 'après certain pour devenir un « chador » mais bon vaut mieux tard que jamais. A cette époque les compétitions n 'existaient pas, Patrick Edlinger était "le" grimpeur, le haut niveau s’ exprimait au Verdon ou à Buoux. Les grimpeurs "à plein temps" vivaient dans des camping-cars cabossés, ils mangeaient des céréales made in USA et ils étaient passés maître dans l 'escalade verticale.

Lors de ma première sortie en falaise Alain Casanova m 'amena sur le rocher de « Notre Dame du Cros » près de Carcassonne. Nous avions fait plus de 10 longueurs jusqu'au 6a dans la même journée, beaucoup pour une première sortie.

Un an plus tard, je faisais mon premier 7c dans les gorges du Verdon, même pas un rêve pour moi puisque cette cotation était pour moi inaccessible et puis de toute manière la difficulté n 'a jamais été une priorité dans ma relation avec le rocher. La chose qui comptait et qui compte encore est d 'être prés des éléments en harmonie avec la nature, un semblant de liberté sous le soleil de Provence ou lors d 'une sieste à l' ombre    d 'un olivier . A l 'époque le 8a était la cotation maxi et les chaussons ressemblaient plus à des sabots auvergnats qu'à des demi-pointes de danses! Quel dommage de définir une paroi par quelques énigmatiques chiffres, quelle curiosité de préférer une voie car sa cotation est flatteuse. Où est la beauté de la ligne dans tout cela? La clarté et la finesse des mouvements, l 'équilibre précaire qui a permis la précision ultime du corps, la sérénité du site, le lézard qui nous double sans aucune pitié pour le pauvre grimpeur que nous sommes...Tout cela c’est ausside l’escalade!

Je faisais mon premier 8b deux années plus tard, "*Les braves gens ne courent pas les rues" dans le Verdon, une quatrième répétitions (je crois) qui me valait la reconnaissance de quelques grimpeurs, enfin ceux qui savaient puisque j’étais pas du genre à crier mes perfs’. Il y a eu ensuite les compétitions "forcés" ( avec zéro franc en poche il me fallait m'adapter à l 'escalade moderne pour satisfaire mes sponsors). J' étais régulièrement en demi-finale des coupes du Monde, j’ai gagné quelques trucs à droite à gauche mais jamais de grandes compétitions. Faut dire que lors des grandes manifestations on passait avec mes potes pas mal de temps à boire des bières et à danser lorsque les autres pratiquaient leurs étirements et se coucher tôt. Rien de grave puisque la pratique en falaise restait la plus importante pour moi. Alors du coup, je mangeais des patates plutôt que d 'aller au restaurant mais cela c 'est pas très grave tant que la bière était glacée!

Le Verdon.

Le Verdon c 'est avant tout "l ' Escales", la falaise de 300 mètres de hauteur qui dessinent les gorges dans sa face Sud- Est. Un rocher exceptionnel, un vide unique, une ambiance inoubliable. Le rocher calcaire est d 'une adhérence phénoménale, des voies particulièrement réussies. Il est possible de gravir toutes sortes de voie de 20 à 300 mètres. La plus ancienne ouverte en 1968 est "La demande", 300 mètres de fissures et dièdre en 6a: très technique et soutenue mais avec des couleurs très contrastées. Il y a "Afin que nul ne meure" 5 longueurs de 40 mètres en 5+ avec un dernier pas de 6a à 15 mètres du sommet, du grand art. La mythique traversée de "Frimes et châtiments" engagée et très aérienne...

Pour les grandes voies l 'idéal est de boire convenablement, de ne pas hésiter à tirer sur la dégaine si le pas parait compliqué, de bien respirer lors de l 'ascension, d 'économiser au maximum ses réserves et.... de se faire plaisir.

Alors une paire de chausson, un baudrier et un descendeur et en route pour l' invitation au voyage.

J 'aime faire partager cette passion avec les autres grimpeurs et en particulier ceux qui découvrent l 'activité.

Je deviens alors le guide pour tous ceux et celles qui considèrent la grimpe comme une part de liberté et d ' évasion dans une vie peut être trop technologique. Grimper au Verdon ou ailleurs, c 'est aussi vivre en harmonie avec la nature et oublier « un instant » les tracas du quotidien.


stage escalade dans le verdon

« La bella Linda » voie d’artif que j’ai pu libérer en 1987 (dans le 8a), refaite deux fois , pas plus! Faut dire que le style est un peu spécial, rien dans les mains et pareils pour les pieds!

Le Verdon selon Eric Demay

escalade dans le verdon

Mon premier 8a en 1985, je crois... Bon, c’était la mode des collants un peu crétins!

Une semaine au VERDON


Découvrir le Verdon ensemble, c’est avant tout un certain état d’esprit, celui même qui depuis presque 25 ans me fait vibrer lorsque j’aperçois sur la route le premier panneau « Gorges du Verdon ».  Grimper au Verdon, c’est aussi apprendre à le connaître, le sentir, observer les vautours  qui peuplent la falaise principale.  Après une bonne journée de grimpe, j’aime regarder la falaise de l’Escalès dans son entier qui domine le canyon sur plus de 350 mètres. Je connais bien entendu les meilleurs « angles de vue »!

Si certains le désirent on peut même dormir une nuit à la belle étoile dans une clairière très sauvage et s’endormir en comptant les étoiles filantes! Et une bonne Pizza paluarde!


L’escalade:


L’escalade est très particulière car le plus souvent , nous accédons par le haut de la falaise. La technique de sécurité est alors différente. La falaise de l’ Escalès est très riche en voie en 5+/6A sur ses dernières longueurs, des voies superbes, gazeuses à l’adhérence exceptionnelle. Cette falaise est certainement la falaise calcaire la plus divine au monde tant pour sa hauteur que pour la qualité de son rocher. J’ai équipé quelques longueurs là bas dans les années 80, de vrais bijoux!!!


Les grandes voies:


Lors de mes sorties, j’ai  une éthique rigoureuse quant à mes escalades en grande voie. Je préfère toujours amener avec moi une seule personne pour des raisons de sécurité évidente mais aussi pour le plaisir pur de l’escalade. Je veux PARTAGER ma passion, je veux que tous mes compagnons de cordée tombe amoureux du Verdon comme je le suis. Une matinée par jour, je prends donc un grimpeur  avec moi, nous nous levons tôt pour profiter de la quiétude de la falaise, nous descendons en rappel ou nous prenons le sentier Martel pour accéder au pieds des voies. Et nous grimpons tranquillement en partageant de merveilleux moments de complicité, de beauté et d’aventure.




« Les braves gens ne courent pas les rues » 8b (cotation Verdon dalle, c’est à dire dur à coter de nos jours!!!).Beaucoup de mono doigts en verrous et des pieds microscopiques, l’enchaînement date de 1987. Les photos sont de mon ami Yves Hémery. Si ce n’est pas la voie la plus dure que j’ai pu réaliser, c’est par contre une des plus belles.

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